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Bourse : faire le dos rond

Article publié le 02/05/2025

Les oiseaux de mauvais augure ont tort : pas de récession en vue. En revanche, les remous boursiers ne sont certainement pas encore terminés. La bonne nouvelle, c’est que les niveaux de valorisation sont désormais attrayants, en particulier pour les actions technologiques.

La situation n’est pas aussi négative qu’il n’y paraît. Certes, la bourse affiche des performances médiocres depuis le début d’année. Les indices américains sont toujours dans le rouge tandis que les gains des indices européens diminuent chaque jour un peu plus. Mais les entreprises résistent.

Agilité et inventivité

Les résultats trimestriels sont loin d’être mauvais, même si toutes les sociétés sont prudentes concernant l’avenir. Le secteur technologique, qui a le plus souffert depuis janvier, s’en sort plutôt bien.

Prenons Alphabet. Lors du earning call de l’entreprise fin avril, ses dirigeants se sont montrés confiants concernant les revenus publicitaires au T2 et les améliorations en cours de leur outil Google Search grâce à l’IA. Nous pourrions même avoir des bonnes surprises dans les semaines à venir. Nvidia, qui fut le fleuron de la bourse en 2023 et en 2024, publie ses résultats le 28 mai. Ils pourraient être meilleurs que prévu. SK Hynix, un de ses fournisseurs, a annoncé un bénéfice au T1 qui a plus que doublé à 5,2 milliards de dollars et a confirmé un impact faible sur l’activité de la guerre commerciale. C’est un bon présage.

Les entreprises s’adaptent aussi à la nouvelle donne commerciale. L’épisode Covid a rappelé l’importance de faire preuve d’agilité. Pour contourner les droits de douane, les entreprises qui vendent aux États-Unis misent de plus en plus sur le Canada. C’est le cas des vendeurs tiers d’Amazon qui représentent 60% des ventes de l’entreprise. De son côté, Apple fait preuve d’une grande ingéniosité. En début d’année, la Chine avait interdit à un de ses fournisseurs chinois d’exporter des machines vers l’Inde qui étaient indispensables pour la production de l’iPhone 17. Apple a alors créé une société écran dans un pays d’Asie du Sud Est qui a acheté les machines. Celles-ci ont ensuite été transférées vers une usine de Foxconn en Inde. La boucle est bouclée !

Autre facteur positif, l’économie résiste à la guerre commerciale. Les oiseaux de mauvais augure annonçant une récession ont tort. Un ralentissement économique est certain. Il pourrait toutefois être contenu. Des deux côtés de l’Atlantique, des points de résilience apparaissent. En Allemagne, l’indice IFO du climat des affaires, qui est une des statistiques les plus surveillées, est ressorti au-dessus des attentes à 86,9 contre un consensus à 85,2 en avril. Point important, la sous-composante des attentes a augmenté fortement à 87,4 dans un contexte d’incertitude élevée. C’est certainement lié à l’espoir que le plan de relance allemand porte ses fruits. Outre-Atlantique, les commandes de biens durables en mars ont aussi surpris avec une hausse fulgurante de 9,2% en mensuel contre un consensus à 2,0%. Il s’agit d’une estimation préliminaire mais, d’habitude, l’écart avec l’estimation finale est faible. Dans tous les cas, cela semble confirmer que les craintes de récession, qui ont été évoquées depuis le « Jour de la Libération », sont exagérées. C’est rassurant.

Un rebond prochain des actions ?

Peu probable toutefois. Il va falloir faire preuve de patience, particulièrement sur le segment des grandes capitalisations.

Beaucoup trop d’incertitudes subsistent à propos de la guerre commerciale et des mois à venir. Les États-Unis et la Chine semblent disposés à des gestes d’apaisement. Mais le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a reconnu que la négociation d’un accord commercial pourrait prendre plusieurs années. En outre, l’expiration du moratoire de 90 jours décidé par l’administration Trump sur les droits de douane réciproques se rapproche. Pour l’instant, aucune avancée notable n’a été constatée. Les négociations les plus abouties – et c’est un grand mot – concernent les États-Unis et le Japon. Elles ont été stoppées temporairement à la suite du refus de Tokyo de convertir les bons du Trésor américain en sa possession en obligations à 100 ans.

En outre, beaucoup d’investisseurs se tiennent encore à l’écart, malgré les niveaux de valorisation attrayants. Les seuls acheteurs d’actions sont les particuliers qui se ruent sur les ETFs à effet de levier, sans avoir toujours conscience des risques pris. Tant que les institutionnels, et notamment les fonds spéculatifs, ne sont pas acheteurs nets, un rebond durable est exclu. La bonne nouvelle, c’est que les fonds spéculatifs, qui ont été à l’origine de la correction sur les valeurs technologiques américaines en début d’année, ont cessé de vendre. Ils sont, pour l’instant, attentistes et privilégient les valeurs refuge – or, y compris or physique, et actifs en euro et en franc suisse. Ils font le dos rond en attendant que la tempête résultant du protectionnisme américain cesse.

Le compartiment des petites et moyennes valeurs boursière est un cas à part. La liquidité est un peu plus présente qu’en 2024. Surtout, les opérations financières se poursuivent à un rythme effréné. Toutes les entreprises ou presque sont bradées sur ce segment. À la moindre bonne nouvelle (par exemple des tests cliniques positifs pour une biotech), les valorisations peuvent grimper.

Alors, que faire ?

Si vous possédez des actions en portefeuille, soit en direct soit via des fonds actions, il faut les conserver malgré la baisse des derniers mois. Comme le dit le dicton boursier, « pas vendu, pas perdu » ! Les actions technologiques, qui sont souvent fortement représentées dans l’allocation, peuvent connaître un rebond de 30% voire 50% en un an lorsque la situation politique aux États-Unis se sera stabilisée. Il faut donc patienter, rester à l’affût et ne pas essayer de déceler le point bas du marché, c’est tout bonnement impossible. Suivez les flux et notamment les positions des institutionnels et des fonds spéculatifs qui font le marché. Quand vous décidez de revenir sur les actions, en particulier sur le segment incontournable des valeurs technologiques, allez-y progressivement par petits versements programmés. C’est le meilleur moyen de lisser le risque et de bénéficier du rebond qui finira tôt ou tard par se produire.

L’essentiel à retenir :

  • Pas de récession en vue. Au contraire, l’économie résiste.
  • Les entreprises s’adaptent à la nouvelle donne commerciale internationale, forte de leur expérience à l’occasion de la Covid.
  • Il faut que les institutionnels reviennent à l’achat pour qu’il y ait un rebond boursier durable.

Cet article a été rédigé par

Terre d’Epargne, par Pictet Asset Management

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